Modélisastion hydrologique à base géomorphologique de bassins versants non jaugés par régionalisation et transposition d’hydrogramme
Auteur / Autrice : | Alban De Lavenne |
Direction : | Christophe Cudennec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l’environnement |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Rennes, Agrocampus Ouest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Estimer l’hydrogramme d’un bassin versant lorsque les mesures hydrologiques y sont limitées ou inexistantes est un exercice difficile. Il s’agit pourtant d’un problème récurrent puisque tout point du réseau hydrographique ne peut être jaugé, mais peut pourtant constituer un point d’intérêt pour la gestion des ressources en eau. Pur répondre à ce problème nous proposons une valorisation des quelques stations de mesures disponibles sur un territoire donné grâce à la transposition d’une mesure de débit d’un bassin jaugé vers un bassin non jaugé. Une analyse géomorphologique du réseau hydrographique permet de modéliser l’ensemble des chemin de transfert conduisant l’eau en un point quelconque de ce réseau. Lorsqu’en ce point le débit y est mesuré, il est possible d’estimer la pluie nette fjournie par le versant au réseau hydrographique par inversion de cette fonction de transfert. Cette pluie nette est relativement indépendante de l’échelle d’observation, et peut ainsi être transpose vers le bassin non jaugé puis reconvolluée par sa propre fonction de transfert afin d’y estimer l’hydrogramme recherché. Cette approche, précédemment développée dans un context semi-aride tunisien, est reprise et mise en oeuvre principalement sur six sous-bassins Bretons du Blavet et de l’Oust. La variabilité des qualités de simulation est alors majoritairement expliquée par une similarité des comportement hydrologique des bassins. Une régionalisation effectuée à partir de 85 bassins Bretons a permis de faciliter l’estimation de l’unique paramètre de modélisation, à savoir la vitesse d’écoulement au sein du réseau. L’approche est rendue plus flexible en permettant l’intégration du versant dans la modélisation et la prise en compte de la variabilité spatio-temporelle de la pluie, et par la gestion d’une multitude d’informations apportées par plusieurs bassins jaugés.