Gestion de la dette publique et analyse des notions d'optimalité de soutenabilité et des risques financiers : cas des pays de la Commission de l'Océan Indien
Auteur / Autrice : | Marius Samizafy |
Direction : | Anna Tykhonenko |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences economiques |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Jobert |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Jobert, Damien Besancenot, Marc Raffinot, Matthieu Llorca | |
Rapporteur / Rapporteuse : Damien Besancenot |
Mots clés
Résumé
On propose d'analyser la gestion de la dette publique pour montrer que, si l’on tient compte des critères d’optimalité, la dette publique peut être un choix de financement du déficit public plus judicieux par rapport à la hausse des prélèvements obligatoires ou au seigneuriage. Pour ce faire, une étude comparative entre ces trois modes de financement est menée en tenant compte de leur faisabilité institutionnelle et en revisitant la notion d’optimalité d’un point de vue financier, i.e. compte-tenu des impacts sur la santé financière de l’Etat et d’un point de vue économique, i.e. par rapport à la performance économique du pays. Il est montré que la sous optimalité ou la non optimalité de la hausse des prélèvements obligatoires ou du seigneuriage peut être un motif incitant le Gouvernement à financer le déficit public par endettement. Toutefois, il est montré également que ce dernier doit répondre à des critères d’optimalité sinon il ne peut être considéré comme efficace. Par la suite, on montre que pour atteindre l’optimalité de la dette publique, le Gouvernement doit veiller à sa soutenabilité. Autrement dit, le Gouvernement doit éviter que la dette publique ne suive une tendance explosive qui risque de la rendre non optimale. Enfin, on met en avant le rôle que jouent les risques financiers dans la gestion de la dette publique pour montrer que c’est en partie la mauvaise prise en change de ces risques qui rend la dette publique non soutenable et non optimale.