Les sources de covariation de la croissance entre pays : Dynamiques européennes et non européennes
Auteur / Autrice : | Catherine Guillemineau |
Direction : | Jean-Luc Gaffard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences economiques |
Date : | Soutenance le 24/09/2013 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) - GREDEG |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Musso |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Gaffard, Patrick Musso, Gilles Dufrénot, Claude Bismut, Raoul Minetti, Xavier Timbeau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gilles Dufrénot, Claude Bismut, Raoul Minetti, Xavier Timbeau |
Mots clés
Résumé
Cette thèse de doctorat consiste en trois chapitres étudiant les liens transnationaux dans différents groupes d’économies industrialisées. Le premier chapitre montre que depuis le milieu des années 1980 et 1990, la part de la variance du cycle de l’investissement des entreprises due aux facteurs communs internationaux a augmenté aux États-Unis ainsi que dans les principaux pays Européens. Le second chapitre estime l’impact de la libéralisation et de l’internationalisation des secteurs bancaires et financiers sur les variations communes de la croissance du PIB réel. Depuis la fin des années 1970, un facteur commun international a contribué à la majorité de la croissance économique dans les pays de l’UE, les États-Unis, le Canada et le Japon. Parmi plusieurs indicateurs financiers, bancaires et monétaires, les prix des actions suivi des investissements de portefeuille ont été de loin les principaux déterminants de ce facteur. La suppression des contrôles sur le crédit domestique apparaît comme la seule mesure de libéralisation financière ayant eu un effet substantiel et négatif sur la croissance commune avant 1995. Le troisième chapitre étudie les sources de covariations du PIB réel entre les pays fondateurs de la zone euro. Tout au long de l’UEM, la synchronisation des cycles réels a été robustement reliée aux disparités en matière de politique budgétaire et de gains de productivité totale des facteurs. La synchronisation des cycles était étroitement associée à la similarité de la croissance des coûts salariaux unitaires avant 2007, mais non après 2007 lorsque les différentiels entre les taux d’intérêt à long terme sont devenus une cause majeure de divergence cyclique.