Charme ouvert dans les collisions des ions lourds et p+p avec STAR au RHIC
Auteur / Autrice : | Witold Borowski |
Direction : | Sonia Kabana |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique, Physique subatomique |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Jury : | Président / Présidente : Pol-Bernard Gossiaux |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Kuhn |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Aux énergies du RHIC, les quarks lourds c et b sont produits principalement dans les premiers stades de la collision. Ainsi, ils sont censés être une bonne sonde pour étudier les premiers instants de la formation du système. L'analyse des spectres d'électrons non-photoniques, qui résultent de la désintégration semileptonique des quarks c et b, montre, dans le cas de collisions noyau-noyau une suppression par rapport au cas proton-proton aux grandes valeurs de l'impulsion transverse (pT), similairement aux hadrons légers. Un tel comportement du facteur de modi_cation nucléaire contredit la prédiction théorique. Pour comprendre ce phénomène une mesure séparée de la contribution des quarks c et b à ces spectres a dû être e_ectuée. Cela a déjà été fait pour les collisions proton-proton à 200 GeV. Pour cette étude dans l'expérience STAR une technique spéciale, les corrélations angulaires azimutales électron-D0, a été développée. Cette thèse montre que les capacités du détecteur STAR ne permettent pas d'effectuer ce type de mesure dans les collisions Or-Or à 200 GeV. En outre, il montre que l'application de cette méthode dans une collision proton-proton à 500 GeV se traduit par une production dominante du quark b par rapport au quark c, pour une énergie des électrons non-photoniques supérieure à 4,3 GeV. Les spectres inclusifs des particules charmées (D0 et D*) ont été mesurés par STAR dans les collisions proton-proton _ minimum bias _ pour pT allant jusqu'à 7 GeV/c. Cette thèse présente une étude pionnière sur la mesure D* dans le données _ high tower _ qui permet d'étendre le spectre en pT jusqu'à 18 GeV/c dans le système proton-proton à 500 GeV. Un tel pT dans le mesure de mésons D* n'a jamais été atteint auparavant, et ce quel que soit le système mesuré par STAR. Mots-clés : quarks lourds, séparation de charme et de la beauté, plasma de quark et gluon, collisions de ion lourds