Electrodes négatives à base de silicium pour accumulateurs au lithium : mécanisme réactionnel à l’échelle nanométrique et optimisation des performances
Auteur / Autrice : | Magali Gauthier |
Direction : | Dominique Guyomard, Philippe Moreau, Lionel Roue |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science des matériaux, Physico-chimie du solide |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Jury : | Président / Présidente : Danielle Gonbeau |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Guyomard, Philippe Moreau, Lionel Roue, Danielle Gonbeau, Loïc Dupont, Ashok K. Vijh, Bernard Lestriez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Loïc Dupont |
Mots clés
Résumé
Doté d’une capacité spécifique théorique dix fois supérieure à celle du graphite, le silicium se pose comme un matériau actif prometteur pour les électrodes négatives d’accumulateurs Li-ion. Alors que la majorité des études se focalise sur le Si nanométrique, ce travail de thèse propose la réalisation d’électrodes à bas coût via la mécanosynthèse d’un Si nanostructuré de taille micrométrique. L'approche suivie dans ce travail est la compréhension des mécanismes réactionnels à l'échelle nanométrique des électrodes en vue d’optimiser leurs performances. La caractérisation et l’étude des mécanismes de défaillance d’électrodes composites ont été menées ex situ par microscopie électronique en transmission et spectroscopie de perte d’énergie des électrons. Ces analyses ont permis de visualiser les différentes interactions Si/matière inactive et les mécanismes de changement de phase. La détection de composés de dégradation de l’électrolyte au cours du cyclage a par ailleurs été corrélée aux mécanismes de fin de vie des électrodes. Le matériau phare de cette thèse a été obtenu par simple broyage mécanique de poudres millimétriques ou de wafers de Si. L’intérêt majeur est l’obtention d’électrodes à bas coût (e. G. à partir de déchets de l’industrie du Si). La nanostructuration du Si créée par broyage mécanique, couplée à des formulations d’électrode et d'électrolyte adaptées, a conduit à des performances remarquables (900 cycles à 1200 mAh g-1 de Si) et supérieures à celles d’électrodes de Si nanométrique.