Synthèse de couches minces de molybdène et application au sein des cellules solaires à base de Cu (In,Ga)Se2 co-évaporé
Auteur / Autrice : | Mathieu Tomassini |
Direction : | Nicolas Barreau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science des matériaux, Composant pour l’électronique |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les cellules solaires en couches minces à base de Cu(In,Ga)Se2 (CIGSe) ont comme contact arrière une couche de molybdène (Mo) le plus souvent déposée sur un substrat de verre sodocalcique. Dans la présente étude, ces couches polycristallines de Mo ont été synthétisées par pulvérisation cathodique magnétron ; le paramètre de croissance principalement étudié ici est la pression partielle d’argon durant la croissance de la couche. Il est observé que l’augmentation du flux de gaz lors de la pulvérisation induit un accroissement de la largeur de l’oxyde inter-granulaire alors que les grains restent des cristaux de Mo ; cet élargissement a pour conséquence une diminution de la conductivité électrique latérale des couches. Au-delà de l’augmentation de la résistance carré pour une épaisseur donnée, cet élargissement induit une plus grande perméabilité des couches de Mo aux composés sodés diffusant du verre vers la couche de CIGSe co-évaporée, influençant à la fois les profiles de composition en éléments du groupe III (In et Ga) mais induisant aussi des comportements optoélectroniques différents. La compréhension de ces phénomènes a permis de définir un protocole de croissance du Mo permettant d’atteindre des rendements de conversion photovoltaïques proches de 18 %.