Thèse soutenue

Carcinome hépatocellulaire : immunothérapie à l'aide d'un anticorps anti-CD137 : potentiel tumorigène d'un virus adéno-associé recombinant

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Auteur / Autrice : Vanessa Gauttier
Direction : Sophie Conchon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie – Médecine – Santé. Immuno-cancérologie
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Labarrière
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Gilgenkrantz, Gabriel Perlemuter

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le carcinome hépatocellulaire (CHC) représente 6% de tous les cancers dans le monde et son incidence est en constante augmentation. Il n'existe pas actuellement de thérapie satisfaisante pour traiter un CHC. L'immunothérapie est une stratégie prometteuse, notamment en tant que thérapie adjuvante pour combattre la récidive qui survient dans 70% des cas à 5 ans. Les travaux de recherche présentés ici ont eu pour but d'une part de tester le potentiel thérapeutique d'un anticorps agoniste anti-CD137 sur deux modèles murins précliniques de CHC, et d'autre part d'évaluer le potentiel tumorigène de l'injection d'un virus adéno-associé recombinant dans le foie d'un rat nouveau-né. Nos travaux montrent que l'injection d'un anticorps monoclonal agoniste anti-CD137 induit un effet thérapeutique dans nos deux modèles précliniques de CHC et que cet effet est médié par les lymphocytes T CD8 et les cellules NK. L'effet thérapeutique reste cependant partiel. Nous avons identifié la présence de cellules myéloïdes suppressives et de lymphocytes T régulateurs dans les souris qui ne répondent pas au traitement suggérant une possible amplification de la réponse anti-tumorale par un traitement déplétant. L'ensemble de ces résultats indiquent que le traitement du CHC par un anti-CD137 est une stratégie prometteuse. Nos travaux ont permis également de montrer que l'injection d'un AAV chez le rat nouveau-né n'était pas associée à un risque d'initiation d'un CHC augmenté et que les phénomènes d'intégration n'étaient pas corrélés avec un développement tumoral, ni avec un site d'intégration préférentiel. L'utilisation de ce vecteur viral en clinique dans le traitement de maladies génétiques est donc envisageable.