Le refuge huguenot du cap de Bonne-Espérance : genèse, assimilation, héritage
Auteur / Autrice : | Marilyn Garcia-Chapleau |
Direction : | Pierre Lurbe, Gilles Teulié |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du Monde anglophone |
Date : | Soutenance le 21/10/2013 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche sur la Renaissance, l'âge classique et les Lumières (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Van Ruymbeke |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Lurbe, Gilles Teulié, Bertrand Van Ruymbeke, Helen Goethals, Charles-Edouard Levillain | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Van Ruymbeke, Helen Goethals |
Résumé
Entre 1670 et 1700, 260 protestants français fuyant les persécutions religieuses ont gagné le poste de ravitaillement créé en 1652 par la Compagnie hollandaise des Indes orientales (la VOC) au cap de Bonne-Espérance. Ces réfugiés devaient mettre en valeur des terres nouvellement colonisées et fournir des vivres aux navires de la Compagnie en transit entre l’Europe et l’Asie. La communauté huguenote est rapidement entrée en conflit avec les dirigeants locaux de la VOC dont la politique visait l’assimilation des protestants français dans la communauté hollandaise dominante. Les différends ont porté sur la gestion des propriétés foncières, sur le commerce avec les indigènes et les équipages en transit, sur l’utilisation de la langue française dans les domaines administratif et culturel, ainsi que sur l’autonomie politique de la communauté huguenote. En outre, bien qu’ils partageassent la même foi calviniste, les conditions de la pratique religieuse devaient être approuvées par les autorités du cap. [etc.]