Les origines de l'hystérésis de potentiel dans les batteries Li-ion
Auteur / Autrice : | Rémi Khatib |
Direction : | Marie-Liesse Doublet, Miran Gaberšček |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et Physicochimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 05/04/2013 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 en cotutelle avec Univerza v Ljubljani |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Chimiques Balard (Montpellier ; 2003-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Charles Gerhardt (Montpellier ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jerzy Zając |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Liesse Doublet, Miran Gaberšček, Jerzy Zając, Régis Gautier, Dominique Larcher, Marija Bešter Rogač | |
Rapporteur / Rapporteuse : Régis Gautier, Dominique Larcher |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans les années 2000, les matériaux de conversion sont apparus comme une alternative intéressante aux matériaux d'insertion actuellement utilisés dans les batteries Li-ion. Ils réagissent avec le lithium pour former une électrode constituée de nanoparticules métalliques encapsulées dans une matrice lithiée. Pour comprendre ces réactions, le phosphure de cobalt (CoP) a été étudié au moyen de techniques théoriques et expérimentales. La complexité de ces systèmes nanocomposites n'a pas permis de caractériser toutes les espèces présentes dans l'électrode. Cependant, les calculs DFT ont prédit la formation de composés intermédiaires dont les potentiels de formation sont cohérents avec l'expérience. De plus, ces travaux ont mis en évidence l'importance de la réactivité de surface quant à l'origine de l'hystérésis de potentiel qui nuit au rendement énergétique de ce type d'électrode. La méthodologie développée spécialement pour les réactions de conversion, mais transférable vers d'autres réaction électrochimique, a été validée par les mesures expérimentales.