Electrodes catalytiques à base d’enzymes pour le développement de biopiles alcool/oxygène microfluidiques.
Auteur / Autrice : | Vincent Techer |
Direction : | Sophie Tingry, Marc Cretin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et physicochimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 19/12/2013 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Chimiques Balard (Montpellier ; 2003-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Européen des membranes (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sophie Tingry, Marc Cretin, Pierre Gros, Thierry Noguer, Louis Renaud |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Gros, Thierry Noguer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les biopiles enzymatiques sont considérés comme des systèmes potentiellement utilisables pour la production d'énergie renouvelable dans des marchés niches. Une biopile est constituée de deux électrodes associées à des enzymes, catalyseurs biologiques, qui permettent la production d'énergie électrique à partir de réactions chimiques d'oxydoréduction. Ce travail présente la réalisation d'une biopile alcool/oxygène, au sein de laquelle l'alcool est oxydé à l'anode par l'alcool déshydrogénase alors que l'oxygène moléculaire est réduit en eau à la cathode par l'enzyme laccase, en présence de médiateurs spécifiques. L'objectif de ce travail a été tout d'abord de développer des bioélectrodes avec des enzymes immobilisées de manière à minimiser la quantité de biocatalyseur et augmenter sa stabilité. Dans un second temps, l'assemblage de biocathodes et de bioanodes a permis de fabriquer des biopiles à alcool macroscopique et microfluidique. Différentes poudres de carbone combinées à des polymères ont été utilisées pour immobiliser les enzymes et les médiateurs par encapsulation selon diverses configurations. Des analyses électrochimiques ont permis de mettre en évidence l'influence importante de certains paramètres comme la nature du carbone et du polymère, le pH et la température sur les performances des bioélectrodes. Une fois assemblées dans les configurations classique ou microfluidique, ces bioélectrodes ont conduit à des systèmes électrochimiques de génération d'énergie délivrant une densité de puissance maximale de 300μW/cm2 à 0,61V pour la biopile macroscopique et de 45μW/cm2 à 0,5V pour le système microfluidique.