Vers une analyse de la relation systèmes d'information, développement durable et responsabilité sociale d'entreprise : l'adoption et l'évaluation du Green IT
Auteur / Autrice : | Amélie Bohas |
Direction : | Laïd Bouzidi, Yves Chappoz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 09/12/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : François-Xavier de Vaujany |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Poussing, Jean Guyard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ahmed Bounfour |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La réflexion développée dans cette thèse s’inspire conjointement de travaux de recherche en management stratégique et en systèmes d’information (SI). Elle tend à analyser la relation entre le développement durable (DD), la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et les systèmes d’information (SI) en s’intéressant à un nouvel objet dans ce champ : le Green IT. Comme peu de recherches y ont encore été consacrées, elle vise simultanément à décrire ce phénomène émergent, à comprendre les raisons de son adoption et de sa diffusion au sein des organisations et à en concevoir une instrumentation. La théorie néo-institutionnelle et l’approche socio-rationnelle de la diffusion d’une innovation ont été mobilisées pour élaborer un cadre d’analyse de l’adoption. Une réflexion sur la valeur du Green IT a été menée et associée à une revue de modèles de pilotage dans la perspective de créer un instrument de mesure du Green IT. À l’issue d’une recherche ingénierique, un outil d’évaluation de la maturité éco-responsable du SI, inspiré des tableaux de bord prospectifs, a été co-construit. Il a ensuite été testé dans deux contextes organisationnels distincts fournissant une première lecture du phénomène. Afin de compléter cette vision et d’examiner les facteurs susceptibles d’affecter l’adoption du Green IT, une enquête par questionnaire a ensuite été réalisée. Les résultats mettent en exergue l’importance des pressions institutionnelles, des bénéfices escomptés, des obstacles perçus, des attitudes environnementales et de la politique RSE dans la décision d’adoption.