L'expropriation pour cause d'utilité publique en droit francais et en droit iranien ; contribution à l'évolution du droit iranien
Auteur / Autrice : | Gholamreza Kamyar |
Direction : | Sylvie Ferré-André |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 30/09/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Seyed Mahmoud Mostafavi Kashani |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Camoz, Bertrand Peyrot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Seyed Mahmoud Mostafavi Kashani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’expropriation pour cause d’utilité publique est une opération par laquelle l’administration peut contraindre un individu à lui céder sa propriété, dans un but d’utilité publique, moyennant une juste et préalable indemnité. En droit français, la procédure d’expropriation est répartie en deux phases, la phase administrative qui relève des autorités administratives et la phase judiciaire qui relève de la compétence du juge judiciaire. En ce qui concerne la législation iranienne, celle-ci se fonde seulement sur la phase administrative. Ici, les autorités administratives bénéficient d’une grande marge de manœuvre. Par contre, le rôle du juge y est très marginal. Afin d’améliorer le droit iranien, il serait nécessaire de modifier la législation à la fois sur le fond et sur la forme et en particulier de codifier, avec plus de logique et de cohésion des textes dispersés et tout ce qui touche l’expropriation. Par ailleurs, il serait temps de moderniser et de reconnaître les institutions juridiques inconnues du droit iranien qui renforcent la valeur de la propriété privée et qui garantissent l’intérêt public face aux abus de pouvoir. A ce sujet, le droit français pourrait inspirer la législation et la jurisprudence iraniennes.