Thèse soutenue

Hallucinations auditives et schizophrénie : vers un modèle de dysfonctionnement du cortex auditif

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Auteur / Autrice : Frédéric Haesebaert
Direction : Thierry d' AmatoEmmanuel Poulet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences et cognition
Date : Soutenance le 11/12/2013
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Psychiatric disorders : from Resistance to Response
Jury : Président / Présidente : Mohamed Ali Saoud
Examinateurs / Examinatrices : Thierry d' Amato
Rapporteur / Rapporteuse : Renaud Jardri, Marion Plaze, Dominique Januel

Résumé

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Les hallucinations auditives (HAs) constituent un symptôme fréquent et invalidant de la schizophrénie. Leur physiopathologie est complexe et partiellement explicitée. Sur le plan clinique les Has correspondent à de véritables perceptions auditives, en l’absence de stimulations auditives. Sur le plan neuropsychologique, elles seraient liées à un défaut de contrôle sur l’audition, de processus impliqués dans la régulation de la perception. Cette absence de contrôle aboutit à la perception d’un phénomène auto généré. Dans le cadre de notre travail de thèse, nous nous sommes intéressés aux lobes temporaux, supports de l’audition et de la perception du langage, en tant que carrefour de la symptomatologie hallucinatoire. A cet effet, nous présentons plusieurs travaux de recherche permettant de mieux spécifier cette implication des régions temporales. Dans un premier article, nous mettons en évidence, à l’aide d’une revue systématique de la littérature, l’implication spécifique du lobe temporal gauche ainsi que ses modalités d’interactions pathologiques avec d’autres réseaux cérébraux. Dans un deuxième et troisième article, nous montrons comment la stimulation cérébrale superficielle du lobe temporal, mais également des composantes du réseau fronto temporal, peut induire une modification clinique des HAs. Enfin, dans un quatrième article, nous amorçons la mise au point d’un marqueur électrophysiologique du dysfonctionnement temporal gauche offrant des perspectives d’études des effets de la neurostimulation dans le domaine des HAs