Méthodologie et mise au point d'un test catalytique en hydrocraquage pour l'étude des mécanismes réactionnels
Auteur / Autrice : | Reynald Henry |
Direction : | Mélaz Tayakout |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Catalyse. Génie chimique |
Date : | Soutenance le 21/11/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Chimie (Lyon ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherches sur la Catalyse et l'Environnement de Lyon (Villeurbanne, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Jallut |
Examinateurs / Examinatrices : Mélaz Tayakout, Ludovic Pinard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Gilson, Francisco Lemos |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'hydrocraquage est un procédé qui permet la production de carburants de qualité à partir de coupes pétrolières lourdes, complexes et peu hydrogénées. Il existe encore des voies d'amélioration de ce procédé et celles-ci passent par une amélioration de la structure du catalyseur. Une méthode pour le test de catalyseurs d'hydrocraquage avec un distillat sous vide a donc été développée pour mieux caractériser leurs performances. Celle-ci associe un test catalytique en réacteur semi-batch permettant des prélèvements en cours de réaction, et l'analyse quantitative de la charge et des effluents par chromatographie gazeuse bidimensionnelle (GCxGC). La combinaison de ces outils expérimentaux a permis le suivi des conditions opératoires et de la composition de chaque phase du réacteur tout au long des expériences. Cette méthode a ensuite été mise en oeuvre dans le test de catalyseurs bifonctionnels contenant différentes teneurs en NiMoS et en zéolithe. Il a été montré que la teneur en zéolithe est déterminante pour la vitesse globale de conversion, mais que le rapport sulfures/sites acides influence fortement la sélectivité en distillat moyen. Par ailleurs, l'absence de limitations de transfert liquide-vapeur a été démontrée tandis que certaines pistes indiquent que le transfert des hydrocarbures dans les pores de la zéolithe est un facteur limitant