Analyse de la tâche et physiologie appliquée au rugby : étude de la fatigue associée à l’exercice maximal isométrique répété
Auteur / Autrice : | Mathieu Lacome |
Direction : | Muriel Bourdin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des Activités Physiques et Sportives |
Date : | Soutenance le 16/05/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs |
Jury : | Président / Présidente : Jean-René Lacour |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Bigard, Martin Buchheit, Julien Piscione, Jean-Philippe Hager | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Arsac, Stéphane Perrey |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif général de ce projet était d'analyser l'activité lors de compétitions de niveau international en rugby à XV et d'explorer l'évolution du niveau d'activité au cours du match pour quantifier la fatigue. Dans une première étude il a été démontré que le niveau d'activité ne variait pas de façon significative au cours du match si l'on quantifiait l'activité des joueurs par l'analyse de la vitesse et du rapport entre la durée d'activité et la durée de la récupération. Par contre, on observe une diminution significative de l'accélération moyenne sur la deuxième mi-temps, cette diminution étant plus particulièrement marquée pour le groupe constitué des troisièmes lignes et des talonneurs. Dans une deuxième étude, nous avons proposé d'étudier la fatigue lors de 12 répétitions d'exercice statique simulant la poussée en mêlée. Les résultats démontrent une diminution significative de la force produite de 11,7 % ce qui est relativement faible si l'on considère le protocole qui consistait à répéter 12 fois 5 s de poussée maximale entrecoupées de périodes de récupération de 15 s. Le faible coût métabolique de la contraction isométrique en comparaison de la contraction concentrique pourrait expliquer la diminution relativement faible de la force produite. L'ensemble de ces résultats suggère que l'enchaînement des séquences de jeu statiques et dynamiques et des périodes de récupération lors d'une compétition internationale permet de maintenir le niveau global d'activité