Thèse soutenue

Micro-ARN cellulaires et plasmatiques : acteurs et biomarqueurs de la leucémogenèse associée à HTLV-1

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Auteur / Autrice : Céline Vernin
Direction : Franck MortreuxCatherine Legras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 16/05/2013
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation (Lyon ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biologie et modélisation de la cellule. Lyon (1987-….)
Jury : Président / Présidente : Jérôme Lamartine
Rapporteur / Rapporteuse : Claudine Pique, Anne Van den Broeke, Jean-Michel Mesnard

Mots clés

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Résumé

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Le rétrovirus HTLV-1 (Human T-cell Leukemia virus type 1) est l'agent étiologique de la leucémie T de l'adulte (ATLL) et de maladies inflammatoires. Il infecte principalement les lymphocytes T-CD4+ et T-CD8+, et se réplique essentiellement via l'expansion clonale de sa cellule hôte selon deux mécanismes distincts : HTLV-1 induit une résistance à l'apoptose des cellules T-CD8+ alors qu'il favorise la prolifération des cellules T-CD4+. Au stade chronique de l'infection, en comparaison à leur contreparties T-CD8+, les cellules T-CD4+ infectées non transformées présentent des caractéristiques pré-leucémiques telles que des anormalités génomiques et des défauts d'activation de la télomérase, ce qui explique vraisemblablement pourquoi les cellules d'ATLL sont régulièrement de phénotype T-CD4+. L'infection par HTLV-1 s'accompagne de reprogrammations drastiques du transcriptome cellulaire. Parmi elles, les modifications d'expression de micro-ARN (miARN). Les miARN sont de petits ARN non-codants qui contrôlent négativement la traduction des ARNm, et qui ont été récemment mis en évidence dans les cellules transformées par le virus, et semblent participer au maintien du phénotype tumoral. Ces données posent la question de l'origine de ces perturbations et de leurs implications dans les processus d'expansion clonale et d'initiation de la transformation des cellules infectées. Pour adresser cette question, nous avons réalisé une étude intégrée de l'expression des miARN et des ARNm de cellules T, issues de patients infectés sans malignité