La notion d'inconscient dans la philosophie d'Arthur Schopenhauer : pour une nouvelle interprétation du lien entre Schopenhauer et Freud
Auteur / Autrice : | Jean-Charles Banvoy |
Direction : | Bernard Andrieu, Christophe Bouriau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 31/05/2013 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie-Archives Henri Poincaré (Nancy ; 1992-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Bonnet |
Examinateurs / Examinatrices : François Félix, Marie-José Pernin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Peter Welsen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Suite aux travaux de François Félix (2007) et de Jean-Philippe Ravoux (2005, 2007) se pose la question de la nature et du rôle de la notion d’inconscient dans la philosophie d’Arthur Schopenhauer (1788-1860). Cette problématique interne se double d’une question historique concernant le rapport de Schopenhauer à la psychanalyse freudienne. En effet, Schopenhauer est bien souvent associé – par des auteurs comme Clément Rosset ou Paul-Laurent Assoun – à cette première théorisation de l’inconscient. Freud lui-même le désignait comme l’un de ses précurseurs. D’où notre problématique : Schopenhauer peut-il véritablement être désigné comme l’un des précurseurs de Sigmund Freud ? Nous répondons à cette question en trois étapes. Dans un premier temps, en nous appuyant sur un relevé exhaustif de l’ensemble des passages dans lesquels cette notion apparaît, nous définissons et analysons de manière systématique le concept d’inconscient au sein de l’œuvre du philosophe. La seconde partie de cette thèse analyse la relation entre Schopenhauer et Freud. Nous cherchons ici à comparer le plus objectivement possible les conceptions schopenhauerienne et freudienne de l’inconscient, ainsi que de la pulsion, du refoulement, du ça, des rêves et de la folie. Enfin, poursuivant notre comparaison entre Schopenhauer et Freud, il s’agit pour nous de déterminer les points communs et les différences pouvant exister entre les conceptions schopenhauerienne et freudienne du sujet humain.