Thèse soutenue

Valorisations énergétique et matière du revêtement de sol stratifié par pyrolyse & gazéification

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Auteur / Autrice : Jérôme Lemonon
Direction : Dominique PerrinYann Rogaume
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du bois et des fibres
Date : Soutenance le 29/11/2013
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LERMAB - Laboratoire d'Études et de Recherche sur le MAtériau Bois (Vandoeuvre-lès-Nancy)
Jury : Président / Présidente : André Zoulalian
Examinateurs / Examinatrices : Florent Jabouille, Guillain Mauviel, Alain Kiennemann
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Courson, Frédéric Marias

Résumé

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Depuis quelques temps, les enjeux énergétiques ne cessent d’apparaître en tête de liste des préoccupations actuelles pour l’avenir. La fin annoncée des énergies fossiles, à l’origine de 80% de celle que nous consommons aujourd’hui, s’accompagne naturellement par la recherche d’alternatives pour subvenir aux besoins futurs. L’intégration d’une dimension environnementale pour la mise en œuvre d’un développement durable met clairement en avant les atouts des énergies dites renouvelables qui concernent de nos jours moins de 15% de la production mondiale. Le travail proposé ici s’inscrit dans ce cadre de recherche et de proposition de sources d’énergies primaires renouvelables avec l’étude de valorisation de déchets contenant de la biomasse et plus particulièrement du cas du revêtement de sol stratifié. Parmi les diverses voies de valorisation actuelles, l’incinération avec l’ensemble des autres déchets reste le plus usité. L’inconvénient majeur réside dans la nécessité de traitement des fumées qui s’avère relativement coûteux. Il semblerait donc judicieux d’envisager une autre issue de valorisation. Le procédé proposé fait apparaître les trois étapes suivantes : une étape de prétraitement par pyrolyse à basse température (275°C) assurant une séparation des éléments azotés (précurseurs susceptibles de conduire à la formation de polluants) en altérant au minimum le matériau en vue d’une récupération maximale d’énergie lors de l’étape suivante ; une étape de valorisation énergétique, qui constitue le centre du procédé, par une pyrolyse à haute température (1000°C). L’énergie est obtenue par l’intermédiaire du gaz de synthèse ; et une étape de valorisation matière sous deux aspects avec l’obtention de produits à valeur ajoutée (panneaux de particules et charbons actifs) dont l’entrée dans le bilan économique global d’une installation industrielle pourrait s’avérer intéressante