Synthèse et caractérisation d'un système hybride pour les peintures anti-fouling
Auteur / Autrice : | Fabrice Azemar |
Direction : | Isabelle Linossier, Karine Vallée Réhel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie et physico-chimie des polymères |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Lorient |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de biotechnologie et de chimie marines (VannesLorient) |
autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le contexte actuel, il semble nécessaire de développer de nouveaux revêtements anti-fouling plus efficaces et surtout plus respectueux de l’environnement. Les deux grands modes d’action utilisés à ce jour montrant des limites : la libération de molécules actives toxiques pour l’un ou la faible efficacité en situation statique pour le second. Le but de ce projet est d’élaborer des peintures anti-fouling hybrides. Dans cet optique, des copolymères avec des blocs biodégradables (poly(ester)) et un bloc silicone (poly(diméthylsiloxane)) pour apporter une faible énergie de surface ont été synthétisés, caractérisés et ensuite utilisés comme liant dans une formulation pour peinture anti-fouling. Plusieurs stratégies de synthèses ont été utilisées pour déterminer la technique donnant les meilleurs résultats et la plus simple à transposer au niveau industriel. Deux polymérisations par ouverture de cycle (catalyse métallique et catalyse enzymatique), ainsi que le couplage thiol-ène ont été comparés pour l’obtention d’un copolymère tribloc linéaire. Pour préparer des copolymères avec des architectures plus spécifiques seul le couplage thiol- yne a été utilisé. Les propriétés d’hydratation, de dégradation et de surface ont été étudiées dans de l’eau distillée au cours de l’immersion pour les liants seuls. Pour les deux premiers, les résultats ont été comparés avec les peintures formulées. De plus, la libération de molécules et le type d’hydratation ont été observés pour les peintures. Finalement, l’efficacité anti-fouling des revêtements a été évaluée lors de leur immersion in situ dans la rade de Lorient.