Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Benoît Feix
Direction : Christophe Clavier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et ingénierie pour l'information, mathématiques (Limoges2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : XLIM
Autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des sciences et techniques
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Courrege, Jean-François Dhem, Jean-Louis Lanet, Pascal Paillier, Guillaume Poupard
Rapporteur / Rapporteuse : Louis Goubin, Colin D. Walter

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La cryptographie est désormais un terme quasi omniprésent dans notre quotidien quel que soit l'intérêt que tout un chacun puisse porter à cette science. Elle représente aujourd'hui un rempart entre nous et les intrusions des pirates ou des institutions sans retenues qui ne se préoccupent guère du respect de notre vie privée. La cryptographie peut protéger nos données personnelles que nous stockons sur de multiples supports numériques solides, voire nuageux pour les plus téméraires. Mais utiliser des mécanismes cryptographiques ne suffit pas. Il faut également les implémenter de telle sorte que leur utilisation soit résistante à une catégorie d'attaques particulière nommées les attaques physiques. Depuis 1996, date de leur divulgation dans le domaine public, ces techniques d'attaques se sont diversifiées et continuellement améliorées donnant notamment lieu à de nombreuses publications et brevets. Nous présentons dans les travaux qui suivent, de nouvelles techniques d'attaques physiques que nous avons pu valider et tester de manières théorique et pratique. Nous introduirons des techniques d'attaques par canaux auxiliaires innovantes tirant parti au maximum de l'information fournie par une seule exécution d'un calcul cryptographique. Nous détaillerons également de nouvelles attaques CoCo (Collision Correlation) appliquées à deux des standards cryptographiques les plus utilisés : l'AES et le RSA. Nous utiliserons les techniques d'injection de fautes pour monter de nouvelles attaques combinées sur des implémentations de l'AES et du RSA. Nous introduirons ensuite des méthodes de génération de nombres premiers dites générations prouvées qui s'avèrent efficaces et propices à un usage dans des composants de type carte à puce. Et enfin nous conclurons ce mémoire par la première méthode d'exponentiation sécurisée Carré Toujours.