Détermination des glyco-gènes régulés au cours de la différenciation des cellules satellites murines et étude de leur implication dans le processus de fusion
Auteur / Autrice : | Vincent Grassot |
Direction : | Jean-Michel Petit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique et Génomique moléculaire |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Limoges. Faculté des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les cellules satellites sont des cellules indifférenciées présentes dans le muscle squelettique et responsables de la croissance post-natale et la régénération de cet organe. Leur activation et différenciation requièrent de nombreuses modifications dans leur environnement qui sont soumises à une régulation fine. Elles peuvent être reliées aux variations d’expression génique qui interviennent au cours de ces processus. Une étude des premières étapes de la myogenèse avec la lignée myoblastique murine C2C12 a montré des variations significatives dans l’expression du glycogénome (Janot et al. , 2009). Notre étude a utilisé les cellules satellites murines (CSM) et leur capacité à se différencier en myotubes ou en pré-adipocytes pour procéder à un crible transcriptomique sur 383 glyco-gènes afin de sélectionner ceux dont les variations d’expression seraient spécifiquement associées à la différenciation myogénique ou à la trans-différenciation pré-adipocytaire. L’étude transcriptomique des 383 gènes dans les deux voies de différenciation et la comparaison de leur profil d’expression nous ont permis d’identifier 31 gènes impliqués dans la myogenèse et 72 associés à la pré-adipogénèse. La classification de ces gènes selon la fonction de leurs produits a révélé un fort remodelage de la matrice extracellulaire ainsi qu’une expression des protéines d’adhésion (intégrines) spécifique à chacune des voies. L’étude fonctionnelle menée sur Itga11 et Chst5 a mis en évidence leur forte implication dans la fusion cellulaire et ainsi renforcé notre sélection. Deux modèles de régulation ont ainsi pu être proposés. Ils relient les régulations géniques observées à la myogenèse et pré-adipogénèse.