Innovations participatives et logiques partisanes : le cas de la campagne de Ségolène Royal en 2007
Auteur / Autrice : | Nicole Gauthier |
Direction : | Loïc Blondiaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 25/09/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches administratives politiques et sociales (Lille) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Greffet, Rémi Lefebvre, Frédéric Sawicki |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Haegel, Laurence Monnoyer-Smith |
Résumé
A la veille de l’élection présidentielle de 2007, la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, revendique la transformation des modalités classiques d'une campagne électorale au profit de méthodes participatives. Sans rompre avec certaines techniques habituelles du marketing et de la communication politique, cette démarche se fonde sur des expériences délibératives menées au niveau local ou à l’étranger et sur les capacités interactives d’Internet mises au service de nouvelles pratiques démocratiques. Elle participe à la mutation en cours dans les partis politiques, confrontés à des enjeux de démocratie interne et à une interrogation persistante sur leur représentativité. Dans cette thèse, nous mettons en évidence les tensions, les interactions et les formes d’hybridation entre les logiques partisanes et les innovations participatives. Nous montrons comment la construction de dispositifs participatifs agit comme révélateur des rapports de force entre les principaux acteurs du jeu partisan.