Marché du travail européen, politique européenne de mobilité du travail et contribution d’une politique migratoire européenne rénovée
Auteur / Autrice : | Hélène Syed |
Direction : | Hubert Jayet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/12/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Économie quantitative, intégration, politiques publiques et économétrie (Lille ; 2006-2014) |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose une analyse de la mobilité intra-européenne des travailleurs citoyens européens et ressortissants de pays tiers en soulignant les enjeux de construction d’un marché du travail européen. L’opportunité d’une articulation entre politiques de mobilité intra-européenne des travailleurs et politique d’immigration communautarisée est étudiée. La première partie de cette thèse, à dominante analytique, permet de caractériser la situation européenne, ses systèmes et régimes de mobilité et de migration ainsi que les marchés du travail nationaux par rapport aux puissances mondiales actuelles. Ce travail est conduit avec un souci permanent de dépasser les données agrégées cachant des différences marquées entre Etats membres. L’éclairage critique dans la deuxième partie des politiques publiques européennes actuelles menées en matière de promotion de la mobilité intra-européenne des travailleurs permet de formuler des recommandations. La troisième partie propose d’étudier trois dimensions de la mobilité intra-européenne : l’étude dans un premier chapitre des déterminants d’un recrutement à l’étranger révèle que certaines caractéristiques propres à l’entreprise et à son secteur d’activité favorisent le recrutement à l’étranger, au-delà des caractéristiques du poste à pourvoir. La thèse montre dans un deuxième chapitre que la blue card européenne ne peut être efficace théoriquement en l’état du fait de l’absence de dimension européenne. Enfin, l’étude de la mobilité étudiante confirme le caractère cumulatif de la mobilité, son impact variable sur les performances académiques et sa polarisation sur les plus qualifiés.