Thèse soutenue

La performance des organisations logistiques des circuits courts de distribution : une analyse des déterminants et leviers d’amélioration

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Amélie Gonçalves
Direction : Bertrand ZuindeauCorinne Blanquart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 30/09/2013
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé)

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse s’intéresse aux circuits courts alimentaires et notamment à ceux de proximité. Ils présentent en effet une performance économique, sociale et environnementale contrastée qu’il semble par conséquent possible d’améliorer, en particulier grâce à la fonction logistique. Nous cherchons donc à comprendre ce qui détermine la performance de ces organisations logistiques et comment elle peut être améliorée au regard de ces déterminants. Démontrant l’incomplétude de la théorie économique standard face à ce questionnement, nous mobilisons un cadre théorique basé sur l’Économie de la Proximité et celle des Conventions. Ce travail montre que les logiques à l’œuvre dans ces circuits alimentaires, notamment ceux de proximité, ne sont que partiellement alternatives à celles d’autres types de circuits courts, dont ceux non-alimentaires et / ou de grande distribution. Ils s’inscrivent en effet également dans plusieurs mondes de production, dont les caractéristiques et la convention de performance associée déterminent l’organisation logistique et sa performance. Ils restent de plus soumis à des impératifs de bonne circulation des flux, notamment de produits. Ils vont donc mobiliser ou envisager des outils d’amélioration de la performance non-nécessairement alternatifs à ceux des autres circuits, qui ne sont toutefois pas toujours adaptés à la taille de la firme et son territoire. Il ressort que la coordination – horizontale et verticale - entre firmes, qui pourrait constituer un levier majeur, est peu mobilisée. Il y a donc un réel besoin d’actions en la matière avec toutefois un ajustement à la variété de logiques rencontrées et donc de besoins de coordination.