L’Impact de la prise de participations managériales et organisationnelles sur les performances des entreprises familiales
Auteur / Autrice : | Laura Salloum |
Direction : | Dominique Besson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 27/05/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM - Lille Économie Management |
Résumé
Cette recherche a pour objectif d’analyser l’influence de la prise de participation familiale en matière de propriété, de gestion et de conseil d’administration sur la performance des entreprises familiales. Les nombreux travaux de recherche précédents ont mis à jour des résultats divers et hétérogènes, notamment en ce qui concerne la diversité des genres siégeant au conseil d’administration. Les femmes au conseil sont souvent liées à une gestion efficace, améliorant en conséquence la performance financière. Les avantages et les inconvénients de la participation de la famille au capital et à la gestion de l’entreprise ont révélé l’existence d’effets non-linéaires, créés par ces deux variables, sur la performance. Une analyse de régression sur un échantillon de 97 entreprises a permis de révéler une corrélation quadratique négative entre la prise de participation de la famille dans la gestion et la performance, et aucune relation liant la prise de participation de la famille dans le capital et la performance. La littérature associe souvent la présence de membres de la famille dans la gestion de l’entreprise à des relations positives. Les conclusions obtenues dans cette recherche ont montré que cette corrélation n’était pas suffisamment significative pour compenser les inconvénients créés par une orientation des objectifs non monétaires. Il en est de même pour les couts générés par l’urgence de résoudre les conflits entre les gestionnaires de la famille ainsi que l’impossibilité d’envisager un élargissement du capital de l’entreprise, tant intellectuel que social.