Thèse soutenue

De la perception de l'espace dans les quartiers à la prospective territoriale : analyse de l'urbanisation à la Réunion

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Auteur / Autrice : Sylvie Hoareau
Direction : Jean-Michel JauzeThierry Simon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 23/09/2013
Etablissement(s) : La Réunion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches et d'études en géographie (Saint-Denis, Réunion)
Jury : Président / Présidente : Jean-Charles Edouard
Rapporteur / Rapporteuse : François Bart

Résumé

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Perception de l'espace et prospective territoriale sont deux notions rarement associées. dans ce domaine, les exercices sont généralement conduits à l'échelle d'une région ou d'une agglomération. Ici, ils sont réalisés à celle du quartier qui semble être le niveau le plus pertinent pour y intégrer la perception de l'individu. En effet, cet espace est le plus familier pour l'habitant : c'est son lieu de vie. Il dégage ainsi une symbolique lui permettant de s'y identifier et de lui attribuer des qualificatifs. Ces espaces sont ainsi connotés de façon positive ou négative. Cette valeur peut dépendre de la qualité de l'aménagement urbain proposé. À la Réunion, ce dernier s'est souvent caractérisé par des opérations correctives. Après la départementalisation en 1946, l'île connaît une véritable misère. L'ex-colonie tente alors de rattraper son retard par rapport à la métropole. L'urbanisation s'est donc considérablement emballée. Dés les années 1980, les villes s'étendent de façon tentaculaire avec une prolifération de la maison individuelle sur les mi-pentes et les hauteurs. L'exiguïté de l'île impose la densification du tissu urbain existant par de nouveaux types de construction. Or, ces changements dans l'habitat, dans le paysage, mais aussi dans les habitudes, sont brutaux pour les réunionnais. Dans ce contexte, il serait intéressant à relever l'impression qu'ils dégagent de leur environnement quotidien. En conséquence, on peut s'interroger sur la possibilité de s'appuyer sur l'étude de ces perceptions pour déterminer les futures organisations territoriales possibles dans la perspective d'un développement urbain durable et dans le cadre d'une gouvernance participative.