Du voyageur naturaliste à l'explorateur scientifique colonial. Itinéraires et stratégies d'Alfred Grandidier (1836-1921)
Auteur / Autrice : | Jehanne-Emmanuelle Monnier |
Direction : | Évelyne Combeau-Mari |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 18/09/2013 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Océan Indien : Espaces et Sociétés / OIES |
Jury : | Président / Présidente : Faranirina V. Rajaonah |
Examinateurs / Examinatrices : Évelyne Combeau-Mari, Faranirina V. Rajaonah, Marie-Noëlle Bourguet, Michael A. Osborne | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Noëlle Bourguet |
Résumé
Cette thèse a pour objet de mettre en lumière l'évolution de l'exploration scientifique durant le XIXème siècle en France. Pour cela, elle s'appuie à la fois sur l'histoire des sciences, l'histoire coloniale et l'histoire culturelle et des mentalités. Le parcours d'Alfred Grandidier se révèle caractéristique d'une époque charnière au cours de laquelle l'héritage de la science des Lumières est encore tangible tandis que sont déjà à l'œuvre les principes de la science coloniale qui s'épanouira dans l'Entre-deux-guerres. L'étude de l'itinéraire scientifique d'Alfred Grandidier, avec une nécessaire prise de recul, est également enrichissante du point de vue de l'expérience individuelle : en effet il s'agit d'analyser le processus de construction de la carrière scientifique et le cheminement personnel d'Alfred Grandidier, de sa formation durant l'enfance jusqu'à l'héritage intellectuel qu'il a légué. Cette thèse insiste sur les aspects matériels et quotidiens des voyages et des recherches de terrain, sans oublier l'implication du scientifique dans une multitude de réseaux ainsi que la construction de sa propre image.