La mort et le désir d'immortalité dans l'œuvre de Gabriel García Márquez
Auteur / Autrice : | Charlie Damour |
Direction : | Jean-Pierre Tardieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études hispaniques et hispano-américaines |
Date : | Soutenance le 04/12/2013 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Contacts de Culture, de Littératures et de Civilisations (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Lavallé |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Tardieu, Bernard Lavallé, Michel Bertrand, Bernard Champion | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Bertrand |
Mots clés
Résumé
La mort, « phénomène de la vie » souligne Heidegger, attend l’homme de bien des manières, que García Márquez décline avec une attention significative. La psychologie humaine fait de ses circonstances un spectacle social avec ses rites compensatoires et incantatoires. Face à l’angoisse, l’écriture baroque de l’auteur se fait cathartique. Les aspirations post mortem des personnages marquéziens sont une projection de leur vie terrestre, selon l’analyse de Feuerbach. La plénitude de l’amour entre l’homme et la femme pourrait permettre d’entrevoir la félicité immortelle. Mais seul l’amour pour la justice et la dignité de l’être humain, suggère García Márquez, inscrit celui qui le met en œuvre dans la mémoire collective, faisant de lui un « athanatos ».