Gêne sonore en bureaux ouverts : Impact de la présence de plusieurs voix intelligibles
Auteur / Autrice : | Ange Ebissou |
Direction : | Etienne Parizet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Acoustique |
Date : | Soutenance le 05/12/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LVA - Laboratoire Vibrations Acoustique (Lyon, INSA) - Laboratoire Vibrations Acoustique / LVA |
Jury : | Président / Présidente : Michel Bérengier |
Examinateurs / Examinatrices : Etienne Parizet, Michel Bérengier, Wolfgang Ellermeier, Catherine Lavandier, Didier Baptiste, Patrick Chevret | |
Rapporteur / Rapporteuse : Wolfgang Ellermeier, Catherine Lavandier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En bureaux ouverts, le bruit de parole des autres occupants représente un facteur de gêne important. L’objectif de ce travail est d’évaluer les outils de prédiction du pouvoir de nuisance de la parole et de proposer des voies d’amélioration. Ceci nécessite de détailler l’influence des caractéristiques d’un bruit de parole qui peuvent rendre le travail plus difficile. Pour ce faire, plusieurs expériences basées sur des exercices mentaux classiques sont menées. La surcharge cognitive engendrée par le bruit de parole ambiant y est mesurée de façon objective et subjective. Dans un premier temps, l’étude est centrée sur l’influence de l’intelligibilité de la parole. En effet, certains auteurs proposent d’utiliser un indicateur d’intelligibilité, le Speech Transmission Index (STI), pour prédire la nuisance dans un bureau ouvert. Les résultats obtenus confirment cette influence de l’intelligibilité. Cependant, les bruits de fond rencontrés en bureaux ouverts peuvent être fortement fluctuants. Ceci a un effet sur la nuisance dont le STI ne peut rendre compte. Dans un second temps, une alternative permettant de rendre compte de la variabilité temporelle de réelles ambiances sonores de bureaux est donc proposée. Le pouvoir prédictif de cet indicateur sur la perturbation au travail est évalué pour plusieurs types de tâches. Si les effets observés sont faibles, en particulier au regard des différences de sensibilité au bruit entre individus, la prise en compte des fluctuations de niveau pour un environnement sonore donné semble bel et bien essentielle à la prédiction chiffrée de la gêne sonore causée. De plus, l’évaluation subjective de la gêne s’avère être un complément essentiel à l’évaluation objective pour rendre compte de l’influence de certains facteurs.