Rôle des variants de la protéine de latence LMP du virus d'Epstein-Barr dans le développement du lymphome de Hodgkin chez les personnes VIH+
Auteur / Autrice : | Charlotte Sueur |
Direction : | Véronique Gelsi-Boyer, Patrice Morand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance le 10/10/2013 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble ; 199.-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : The Unit for virus host cell interactions (Grenoble ; 2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Évelyne Manet |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Morand | |
Rapporteur / Rapporteuse : Caroline Besson, Samira Fafi-Kremer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'objectif de notre travail est de mieux comprendre le rôle de LMP1 et de ses variants délétés de 30 ou 69pb en C-terminal dans le développement du lymphome de Hodgkin (LH) chez les patients VIH+. Le séquençage de LMP1 dans des échantillons de sang total et de cellules oropharyngées de patients de la cohorte Lymphovir (LH/VIH+) et de deux populations contrôles (VIH+ et LH) a permis d'étudier la fréquence des variants de LMP1 in vivo. Ce travail a révélé que le variant LMP1-del30 semble plus fréquent chez les patients avec une immunosuppression modérée, durant laquelle l'incidence des LH est élevée. Par ailleurs, nous avons établi un modèle cellulaire dérivé de LH, exprimant LMP1 de façon inductible, montrant des différences d'expression des cytokines et de progression du cycle cellulaire en fonction des variants de LMP1. Notre travail supporte l'hypothèse d'une plus grande oncogénicité du variant LMP1-del30 et suggère qu'il pourrait être un facteur de risque de développer un LH.