Thèse soutenue

Étude de variations spatio-temporelles de glissements asismiques le long de failles majeures par Interférométrie RADAR Différentielle satellitaire : Cas du séisme lent de 2009-2010 de Guerrero (Mexique) : Cas de la déformation postsismique suite au séisme de Parkfield (2004, Mw6, Californie)

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Auteur / Autrice : Guillaume Bacques
Direction : Fabrice CottonErwan Pathier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Terre, de l’Univers et de l’Environnement
Date : Soutenance le 19/11/2013
Etablissement(s) : Grenoble
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre, de l’environnement et des planètes (Grenoble, Isère, France ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences de la Terre (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Mioara Mandea-Alexandrescu
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Raucoules, Marcello De michele, Dominique Remy
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Briole, Rodolphe Cattin

Mots clés

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Résumé

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La caractérisation des distributions spatio-temporelles des déformations transitoires le long de failles actives constitue actuellement l’un des axes privilégiés de recherches visant la compréhension des processus contrôlant le cycle sismique. Dans ce contexte, nous nous intéressons à deux sites d’études aux caractéristiques comportementales distinctes: la lacune sismique de Guerrero, siège de 4 séismes lents depuis 1997 (zone de subduction, d’une longueur de 100 km à l’ouest d’Acapulco au Mexique, dernière rupture en 1911, temps de récurrence ~4 ans) et le segment de Parkfield (segment de 20-30 km le long de la faille de San Andreas, Californie, 7 ruptures successives -Mw6- depuis 1857, temps de récurrence de ~22 ans). Dans le cas du Mexique, nous portons notre attention sur le séisme lent de 2009-2010 survenu au niveau de la lacune sismique et, dans le cas du segment de Parkfield, nous décrivons la déformation post-sismique suite au séisme du 28 septembre 2004, dernière rupture en date de ce segment, sur la période 2005-2010. Nous utilisons l’interférométrie radar différentiel satellitaire (DINSAR), complété de données GPS, pour estimer les faibles déformations (centimétriques) générées en surface par ces types de déformations. À l’issue de ce travail, dans le cas de la lacune sismique de Guerrero, nos mesures semblent montrer que le séisme lent de 2009-2010 affecte la partie sismogène de la lacune tout en affectant une portion de la subduction qui dépasse les limites géographiques de celle-ci. Dans le cas de Parkfield, nous parvenons à mettre en avant une prolongation temporelle jusqu’en 2010 du glissement post-sismique en plus d’une extension spatiale de ce glissement qui dépasse les limites de la rupture de 2004. Ces nouveaux éléments permettent de discuter plus en avant l’impact de ces déformations transitoires sur le comportement de ces systèmes de failles situés tout deux, sur des sites d’intérêts scientifiques majeurs.