Triptyque de libéralisation, mondialisation et financiarisation : implications pour la croissance économique, le développement et la stabilité dans les économies en développement et émergentes
Auteur / Autrice : | Saadia Irshad |
Direction : | Faruk Ülgen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 11/04/2013 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences économiques (Grenoble ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche en économie de Grenoble |
Jury : | Président / Présidente : Ramón Tortajada |
Examinateurs / Examinatrices : Faruk Ülgen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Cartelier, Jean-Luc Bailly |
Mots clés
Résumé
L'objectif de cette thèse est d'étudier le triptyque de la libéralisation, de la mondialisation et de la financiarisation du capitalisme moderne qui a engendré non seulement des conséquences pénibles pour les pays en développement et les économies émergentes au cours des années 1990, mais également une crise dévastatrice pour les économies développées au cours des années 2000 (i.e. des économies «aux systèmes financiers apparemment bien développés »). Dans cette optique, plusieurs corps de recherches théoriques et empiriques ont été identifiés, synthétisés et analysés afin de présenter un débat unique se concentrant sur la nature instable et factice du capitalisme néo-libéral, développé pendant les quatre dernières décennies. Cette thèse a des implications particulières pour la croissance économique et le développement, ainsi que pour la stabilité financière des pays en développement et des économies émergentes, qui ont également adopté ce capitalisme moderne. Par conséquent, cette thèse a été divisée en quatre chapitres. Le premier chapitre traite du lien entre finance et croissance. À cet égard, l'évolution des idées clés, les théories et les recherches empiriques sont présentées pour aboutir à l'analyse de la notion de répression financière, ainsi que ses implications dans les pays en développement et les économies émergentes. Le deuxième chapitre a analysé d'une part les propositions de libéralisation financière, avec un accent particulier sur le Consensus de Washington et la mondialisation financière, et d'autre part l'opposition à la libéralisation financière, en mettant cette fois l'accent sur la critique des structuralistes et des nouveaux institutionnalistes. Le troisième chapitre est, quant à lui, centré sur les implications de la série de crises et de l'instabilité dans la libéralisation et l'ouverture des marchés financiers des économies émergentes d'Asie et d'Amérique latine au cours des années 1990. Enfin, le dernier chapitre aborde l'incidence de la crise actuelle dans les pays développés pour explorer la fragilité des bases de la structure financière mondiale et ses implications dans le cadre de ce capitalisme financier néolibéral, qui exige une structure plus cohérente.