Transmission coopérative dans les réseaux sans-fil avec feedback distribué
Auteur / Autrice : | Paul De Kerret |
Direction : | David Gesbert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique et Communications |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Paris, ENST |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Informatique, télécommunications et électronique de Paris (1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Traitement et communication de l'information (Paris ; 2003-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Belfiore |
Examinateurs / Examinatrices : Aydin Sezgin, Petros Elia | |
Rapporteur / Rapporteuse : Helmut Bölcskei, Samson Lasaulce |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La coopération des transmetteurs dans les système multi-antennes a été reconnue comme un outil prometteur pour éviter ou aligner les interférences résultant d’une réutilisation agressive de la bande spectrale. Il est usuellement supposé que les estimées de canal sont parfaitement partagées entre tous les transmetteurs entrant en coopération, ce qui n’est pas adapté à de nombreuses situations où des émetteurs éloignés visent à coopérer. C’est pourquoi nous étudions le cas de réseaux sans-fil où des transmetteurs émettent d’une manière coopérative bien qu’ils ne puissent échanger que d’une manière imparfaite l’information de canal obtenue localement. Ce partage imparfait de l’information de canal donne lieu à une configuration d’information de canal, dénotée comme « distribuée », où chaque transmetteur reçoit une estimée du canal multi-utilisateurs qui lui est propre, à partir de laquelle il détermine ses paramètres de transmission. Nous étudions tout d’abord les conséquences de la configuration à information de canal distribuée sur le précodage. En particulier, nous mettons en évidence l’inefficacité des méthodes conventionnelles de précodage lorsque confrontées à une configuration à information de canal distribuée. Nous étudions ensuite une autre facette de ce scenario, qui est la détermination de « qui doit savoir quoi », lorsqu’il s’agit de l’information de canal disponible aux transmetteurs engagés dans la coopération. Il est démontré comment une allocation non-uniforme de l’information de canal aux transmetteurs peut donner lieu à des gains importants, en fonction de la géométrie du réseau considéré.