Synthèse et caractérisation de particules magnétiques nues ou enrobées de TiO2 comme support de nanoparticules de palladium ou de rhodium : Applications en catalyse et/ou photocatalyse
Auteur / Autrice : | Carl-Hugo Pélisson |
Direction : | Alain Roucoux, Audrey Nowicki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Rennes, Ecole nationale supérieure de chimie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes |
Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Au cours de ces dernières années, la présence de perturbateurs endocriniens (PEs) dans l’environnement est devenue un sujet de préoccupation majeure, ces composés entraînant potentiellement des effets néfastes sur la croissance ou la reproduction. Dans ce contexte, la recherche de méthodes de traitement devient prioritaire et la dégradation photocatalytique figure parmi les approches les plus séduisantes. Cependant, face à la photorésistance de certains polluants, de nouvelles méthodologies restent nécessaires. Dans le cas de PEs à structure aromatique, l’alternative étudiée consiste en leur hydrogénation en amont, par des nanoparticules de métaux nobles particulièrement efficaces, en composés saturés moins toxiques et plus aisément photodégradables. Ces travaux visent à développer des catalyseurs magnétiques à base de nanoparticules métalliques, actifs en hydrogénation et photoactifs. Après synthèse et caractérisation du coeur magnétique (-Fe2O3), le dépôt de nanoparticules de Rh0 et de Pd0 a conduit à des matériaux actifs en déhalogénation et hydrogénation d’halogénoarènes. L’enrobage des coeurs magnétiques par une couche de SiO2 ou de TiO2, suivi de leur dopage par des colloïdes métalliques, a permis d’améliorer la stabilité de ces systèmes vis-à-vis de certains substrats. Enfin, des nanocomposites Fe2O3@TiO2@Rh0 se sont avérés efficaces pour le développement d’un procédé cascade basé sur une préhydrogénation suivie d’une étape de dégradation photocatalytique pour la remédiation d’un perturbateur endocrinien modèle, le phtalate de diéthyle. Par ailleurs, les propriétés magnétiques des particules de maghémite se sont révélées pertinentes pour le recyclage aisé du catalyseur.