Auteur / Autrice : | Alexandra Ballet |
Direction : | Paulette Choné |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 30/11/2013 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures (CPTC) (Dijon) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Mauro Natale, Daniel Russo |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Guillaume, Gennaro Toscano |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les premières marqueteries de bois (la tarsia lignea) apparaissent en Italie dans les ateliers siennois du XIVe siècle avant de gagner l’ensemble des centres artistiques de la péninsule. Le Quattrocento voit le développement et la diffusion de cette technique décorative qui applique rigoureusement dans ses réalisations (vastes ensembles de choeurs et de sacristies, mobilier privé) la perspective et la théorie de la peinture, élaborées au même moment par les mathématiques. Les panneaux marquetés sont soulignés par des bordures dont le répertoire ornemental riche et varié est encore méconnu Leur très grande diversité témoigne d’une expérience approfondie des principes de composition et de variation des formes de base et de leur rationalisation, simultanément, cette recherche n’exclut pas le libre jeu de l’invention en vue de l’idéal de la varietas. Des premiers décors de la sagrestia delle Messe de Santa Maria del Fiore à Florence, jusqu’aux applications des placards de sacristie de Santa Maria di Monte Berico à Vicence, le répertoire ornemental des bordures évolue et s’enrichit Les réalisations des frères Canozi da Lendinara des années 1460 marque un moment significatif de leur renouvellement mais d’autres étapes et protagonistes, d’autres circuits de modèles et d’artistes-artisans restent à identifier. L’inventaire systématique des ornements des bordures marquetées doit permettre de restituer la grammaire et les principes stylistiques de formes jusqu’ici relativement négligées et dévaluées, leurs places et leurs fonctions dans l’art de la Renaissance épanouie.