L'encadrement juridique de la thérapie génique
Auteur / Autrice : | Patricia Mariller |
Direction : | Noël-Jean Mazen, Jean-René Binet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 14/12/2013 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Georges Chevrier. Sociétés et Sensibilités (Dijon ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Galloux |
Examinateurs / Examinatrices : Noël-Jean Mazen, Jean-René Binet, Nicolas Mathey, Bénédicte Bévière-Boyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thérapie génique est une recherche biomédicale qui a rencontré un certain succès, notamment la mise sur le marché du premier médicament en 2013. La thérapie génique souffre d’un encadrement juridique complexe en raison d’une disparité des règles applicables. L’encadrement des recherches biomédicales met à la charge du promoteur et de l’investigateur des obligations strictes visant à assurer la sécurité et la protection du patient. Cependant, on ne peut pas parler de droit spécial des recherches biomédicales, les rapports entre le patient et l’investigateur possèdent toutes les caractéristiques classiques de la relation médicale ordinaire. Bien que largement critiquée par la doctrine, la qualification des rapports entre l’investigateur et le patient ne peut être autre que celle de contrat médical. En conséquence, l’uniformisation du droit administratif et du droit civil est nécessaire en matière médicale. La reconnaissance du contrat médical dans les établissements de soins privés et publics est la première étape de cette uniformisation. Outre les rapports contractuels existants entre le médecin et le patient, la loi fournit une protection nécessaire au patient contre les manipulations génétiques. Parfois insuffisante, cette protection mérite discussion.