Thèse soutenue

Les céramiques de la cité des arvernes au haut-empire : production, diffusion et consommation (Ier siècle avant J.-C. – IIIe siècle après J.-C.)

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Auteur / Autrice : Jerome Trescarte
Direction : Frédéric Trément
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire, histoire de l'art et archeologie
Date : Soutenance le 06/12/2013
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand) - (CHEC) Centre Histoire Espaces et Cultures
Jury : Président / Présidente : Pier Luigi Dall'Aglio
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Trément, Alain Ferdière, Xavier Deru
Rapporteur / Rapporteuse : Claude Raynaud, François Réchin

Résumé

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Parmi les grands secteurs de fabrication de vaisselle du monde romain, Lezoux constitue le principal centre de production céramique aux IIe et IIIe s. ap. J.-C. en Gaule, et influence d’autres ateliers, principalement situés dans le bassin de Clermont, la Grande Limagne et la basse vallée de l’Allier. Ce sont surtout les productions de table à pâtes fines de ces ateliers, habituellement qualifiées de « céramiques fines », qui sont les mieux connues. Les productions de transport, de stockage, de préparation et de cuisson des aliments, à pâtes généralement plus grossières, sont quant à elles qualifiées de « céramiques communes » et ont moins suscité l’attention des chercheurs. Dans ce travail de recherches, l’accent a d’abord été mis sur l’antagonisme « céramiques fines » / « céramiques communes », sur ses différentes acceptions et sur son emploi par les chercheurs. Les recherches ont ensuite traité des vases à pâtes grossières et semi-fines généralement destinés au transport, à la resserre et à la cuisine. L’objectif était de les traiter dans une perspective technologique (façonnage, finition et cuisson des vases), culturelle (origine/acculturation, fonction et usage des vases) et économique (organisation de la production et diffusion des vases). L’étude de ces productions ne pouvait s’entendre sans celle, conjointe, des vases à pâtes fines qui leur sont presque toujours associées et souvent fabriquées dans les mêmes ateliers. En outre, l’artisanat céramique du Haut-Empire et ses productions standardisées ne pouvaient être abordés sans connaître au préalable ses antécédents du Ier s. av. J.-C. Pour ces raisons, ces recherches se sont également consacrées aux céramiques des ateliers du val d’Allier de la fin de l’époque républicaine et du début de l’Empire, qui présentent des pâtes semi-fines à fines et que l’on retrouve d’abord sur les tables arvernes (coupes, assiettes, pichets...), mais aussi dans la resserre ou pour le transport des denrées (amphorettes, grandes cruches...).