Diversité du phytoplancton et autres protistes le long de deux continuums estuariens : Complémentarité des approches morphologique et moléculaire
Auteur / Autrice : | Pauline Bazin |
Direction : | Benoît Véron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie, biologie des organismes, populations, interactions |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Caen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Situés à l’interface entre les systèmes aquatiques continentaux et l’océan, les milieux estuariens fournissent des habitats complexes et variables pour les microorganismes planctoniques d’origine marine et dulcicole. En tant que transition spatiale entre biomes marins et terrestres, la structure en « continuum » des estuaires est une caractéristique essentielle. Pourtant, ces écosystèmes sont rarement étudiés dans toute leur étendue en termes de composition et d’assemblages biologiques. L’objectif de ce travail était de fournir une image plus complète de la diversité des communautés phytoplanctoniques et des autres protistes pélagiques, susceptibles d’occuper et de se développer le long d’un continuum estuarien total. Cette étude visait aussi à caractériser les changements de biodiversité et les motifs de répartition des taxons au sein du gradient. Afin d’avoir un aperçu contrasté du type de structure et de diversité biologique estuarienne pouvant exister, deux écosystèmes aux caractéristiques différentes en termes d’influences climatiques, environnementales, anthropiques etc. , ont été analysés. La composition phytoplanctonique a été examinée par approche en microscopie le long du continuum, et la diversité génétique des protistes en général a été explorée dans trois zones caractéristiques du gradient estuarien par l’analyse de banques de clones de l’ADNr 18S. La complémentarité des deux approches morphologique et moléculaire est ici mise en évidence ; aucune d’entre-elles ne devrait être omise lors de l’étude globale des communautés dans leur milieu naturel. L’étendue de la diversité eucaryotique microbienne dans ces écosystèmes complexes ne semble pas avoir encore été totalement appréhendée.