Le rôle du bien-être au travail dans la relation Satisfaction au travail-Implication Affective
Auteur / Autrice : | Jordane Creusier |
Direction : | Franck Biétry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Caen |
Résumé
Cette thèse étudie le rôle médiateur du bien-être au travail au sein de la relation satisfaction au travail-implication organisationnelle. Ce lien étant encore assez mal expliqué nous nous sommes appuyés sur les travaux de Saari et Judge (2004) et de Riggio (2008) pour proposer le bien-être au travail en tant que nouveau concept à tester. Les concepts de satisfaction au travail et d'implication organisationnelle ont fait l'objet d’une revue de la littérature approfondi afin de mettre en avant plusieurs zones d’ombres. Le bien-être au travail a ensuite fait l’objet d’une attention particulière afin de le définir le plus précisément possible et d’en poser les limites. Nous avons constaté qu’aucune échelle de mesure du bien-être au travail spécifiquement créée pour le territoire français n’était disponible. La première partie de ce travail a donc consisté à créer l’EPBET (échelle positive du bien-être au travail). Pour ce faire nous avons suivi le paradigme de Churchill. Deux échantillons de 313 et 865 salariés ont été collectés. Après validation, il a pu être utilisé pour tester le rôle médiateur du bien-être au travail au sein de la relation entre satisfaction au travail et implication organisationnelle grâce à la méthode de Preacher et Hayes. Nous avons ensuite créés une série de cinq profil du bien-être au travail grâce à la méthode des factor mixture model et en particulier les latent profile analysis et les factor mixture analysis. Ces profils sont distincts qualitativement et quantitativement les uns des autres. L’ensemble de ces résultats a enfin fait l’objet d’une discussion qui tente de les relier aux travaux existant et qui présente nos principaux apports.