Comment éviter les effets pervers d'un indicateur de contrôle de gestion.
Auteur / Autrice : | Jérémie Gorget |
Direction : | Robert Paturel, Patrick Haim |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 25/09/2013 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme, des organisations et de la société (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Information Coordination Incitations |
Jury : | Président / Présidente : Gérald Naro |
Examinateurs / Examinatrices : Robert Paturel, Patrick Haim, Gérald Naro, Sandrine Berger-Douce, Hadj Nekka | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sandrine Berger-Douce, Hadj Nekka |
Mots clés
Résumé
Le management par indicateurs est devenu un véritable phénomène de société. Rares sont les contributions traitant de la mesure des dysfonctionnements provoqués par les indicateurs. Pourtant, selon certains sociologues, la société serait malade de la gestion. Nous proposons d’étudier les effets pervers des indicateurs de contrôle de gestion et de rechercher les moyens de les éviter. A partir d’observations exploratoires et d’une revue de littérature, nous avons dressé une typologie des effets pervers et une liste de principes de management à respecter pour les réduire. Nous avons ensuite testé nos propositions dans une grande entreprise industrielle du secteur de l’aéronautique. Compte tenu des résultats obtenus, nous soutenons que le management par indicateurs peut être dangereux pour l'entreprise. Quand un indicateur est utilisé à des fins de jugement, son utilisation a davantage de chances d'avoir de multiples effets pervers qui dégradent la performance au lieu de l'améliorer. Ces effets pervers sont des invariants qui peuvent être modélisés sous la forme d'une typologie. Pour les éviter ou les réduire, les managers doivent appliquer certaines méthodes de management. Ils doivent aussi posséder une bonne connaissance du terrain et du processus de construction de l'indicateur.