Politiques de tarification, stratégies de différenciation et gestion optimale des déchets ménagers.
Auteur / Autrice : | Brice Arnaud |
Direction : | Patrick Point, Sébastien Rouillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 27/09/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dorothée Brécard |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Point, Sébastien Rouillon, Dorothée Brécard, Helmuth Cremer, Matthieu Glachant, Jean-Christophe Pereau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Helmuth Cremer, Matthieu Glachant |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie l’efficacité de deux instruments relatifs à la gestion des déchets ménagers : la tarification incitative et la responsabilité élargie des producteurs. Dans un premier temps, nous analysons l’efficacité de ces deux instruments à l’aide d’un modèle d’équilibre général. Dans ce modèle, tous les marchés représentés sont concurrentiels mais l’élimination des déchets génère un dommage environnemental qui est la source d’externalités. Dans le cas d’une tarification incitative comme d’une responsabilité élargie des producteurs, une politique optimale implique une tarification au coût marginal social d’élimination des déchets. Pour internaliser le coût du dommage environnemental, une taxe sur le stockage semble l’instrument le plus efficace. Dans un second temps, nous analysons l’efficacité d’une tarification au coût marginal social de gestion des déchets en supposant que le marché du bien n’est pas concurrentiel. Nous représentons ce marché par un duopole avec une différenciation verticale des biens. Chaque producteur produit une qualité différente d’un même bien et les consommateurs ont des préférences différentes pour la qualité. Dans le cas d’une responsabilité élargie des producteurs, une tarification au coût marginal social de gestion des déchets ne décentralise pas l’optimum social. Une politique optimale suppose de moduler le coût supporté par les producteurs en fonction des préférences des consommateurs pour la qualité.