Evolution des IDE en Tunisie : déterminants et effets sur la croissance
Auteur / Autrice : | Iheb Samoud |
Direction : | Bertrand Blancheton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 25/07/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Entreprise, économie, société (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Becuwe |
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Blancheton, Stéphane Becuwe, Mouldi Jlassi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mouldi Jlassi, Georges Prat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Aborder le thème de l’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) relève d’une préoccupation essentielle pour la Tunisie. Depuis les années 1970, les IDE sont devenus un vecteur clef dans la croissance du pays, en témoignent les différentes mesures législatives et réglementaires qui ont été prises afin de préparer un cadre attractif pour les investisseurs. Cependant, au regard des efforts consentis et des avantages accordés, les résultats sont plutôt décevants et restent loin des attentes. Dés lors, il est intéressant d’étudier les déterminants des IDE en Tunisie et leurs effets sur l’économie locale en particulier sur la croissance économique. A cette fin le capital humain est mis au cœur du mécanisme en analysant son impact sur la croissance et la manière dont il interagit avec les flux d’IDE. C’est autour de cette thématique que notre thèse est axée. L’analyse statistique et économétrique menée au cours de ce travail montre que durant les deux dernières décennies, les IDE en Tunisie s’expliquent par la réalisation des projets ponctuels de prospections pétrolières et des opérations de privatisation de grandes entreprises publiques. Ce sont principalement les secteurs rentiers (hydrocarbures) et les opérations non reconductibles de privatisation qui ont attiré le plus d’IDE, alors que les IDE manufacturiers restent toujours polarisés par le textile et l’habillement. Il apparaît aussi, que l’IDE, hors énergie et privatisations, est faible. De plus, ces opérations n’ont pas déclenché une dynamique d’entrée d’IDE dans ces secteurs. Pour conclure, les résultats attestent clairement de l’effet peu significatif de l’évolution des flux d’IDE et des taux de scolarisation (capital humain) sur la croissance économique en Tunisie. Il ressort aussi que les IDE pris isolément affectent positivement la croissance mais sans crée autant des externalités positives (effets spillovers).