Thèse soutenue

Genre et société à Lima pendant la seconde moitié du XIXe siècle : analyse de l'oeuvre de Mercedes Cabello de Carbonera (1842-1909)

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Auteur / Autrice : Mónica Cárdenas Moreno
Direction : Isabelle Tauzin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes ibériques et ibéro-américaines
Date : Soutenance le 02/10/2013
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AMERIBER-Amérique latine, Pays ibériques (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Clément
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Tauzin, Erich Fisbach, Catherine Heymann, Oswaldo Holguín Callo, Thomas Ward
Rapporteurs / Rapporteuses : Erich Fisbach, Catherine Heymann

Résumé

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Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, Lima était une ville en train de se moderniser grâce à la richesse du guano. Dans les années 1870 émerge un groupe de femmes de lettres qui s'appuient sur la presse et les institutions littéraires. Elles trouvent des espaces ouverts à leur expression artistique et à leurs idées comme les Veladas Literarias. Après la Guerre du Pacifique (1879-1883), après l'occupation de la ville de Lima par l'armée chilienne, quelques intellectuels ont évolué vers une écriture plus critique de la société. Mercedes Cabello de Carbonera (1842-1909) est la première romancière au Pérou avec une production très importante. Elle construit ses romans à partir d'un regard sociologique sur la condition de la femme, car elle croit que de cela dépend la transformation morale de la société, et par conséquent le progrès.Nous développons notre recherche en trois parties. Dans la première, nous nous occupons du contexte politique, social et culturel et de l'éducation en particulier des femmes de lettres comme Cabello. Dans la deuxième partie, nous analysons les articles et les six romans de Cabello divisés en trois périodes (les romans traditionnels, les romans de la réécriture et les romans de la transgression) ; finalement, dans la dernière partie, nous établissons une comparaison avec d'autres femmes de lettres de l'époque : Soledad Acosta, Colombienne, et Emilia Pardo Bazán, pour distinguer la singularité du réalisme péruvien, et la représentation de la femme, par rapport à la production littéraire d'autres pays hispanophones.