L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud
Auteur / Autrice : | Baptiste Franceschini |
Direction : | Danièle James-Raoul, Francis Gingras |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française, francophone et comparée |
Date : | Soutenance le 22/02/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 en cotutelle avec Université de Montréal (1978-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Élisabeth Nardout-Lafarge |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle James-Raoul, Francis Gingras, Christine Ferlampin-Acher, Mireille Séguy, Laurence Mathey-Maille | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Ferlampin-Acher, Mireille Séguy |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s'intéresse à la manière dont l'Oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l'époque. En effet, tout au long de son œuvre, l'écrivain n'a de cesse d'avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d'érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l'originalité se jauge à l'aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L'écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours "translation". En recomposant la bibliothèque médiéval qu'arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d'une réécriture à la lumière de la poétique médiévale.