Caractérisation des discontinuités dans des ouvrages massifs en béton par la diagraphie électrique de résistivité
Auteur / Autrice : | Elodie Taillet |
Direction : | Alain Denis, Jean-François Lataste, Patrice Rivard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil et mécanique |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 en cotutelle avec Université de Sherbrooke (Québec, Canada) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mécanique et d'ingénierie de Bordeaux - Institut de Mécanique et d'Ingénierie de Bordeaux / I2M |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Giroux |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mourad Karray, Michel Chouteau, Vincent Garnier |
Mots clés
Résumé
Les discontinuités sont préjudiciables à la pérennité des structures en béton. Les méthodes non-destructives sont bien développées pour l’étude des altérations en surface, mais peu de techniques sont adaptées à la caractérisation de défauts dans la masse. Dans cette thèse, des mesures de résistivité électrique sont réalisées pour l’étude des discontinuités (fissures, joints, interfaces) au sein des ouvrages massifs en béton par l’intermédiaire des forages préexistants. La technique utilisée est la diagraphie électrique de résistivité en dispositif normal. Une première approche numérique (éléments finis) permet d’appréhender les corrections à apporter sur les mesures. Puis l’étude des paramètres d'ouverture, de contraste entre la résistivité de la discontinuité et du béton, et d'extension permet de proposer une méthode d’inversion des mesures pour la caractérisation de l’endommagement. Des essais sur des ouvrages hydrauliques sont réalisés afin de définir la méthodologie de mesure sur site. Les mesures sont ensuite confrontées à la méthode d’inversion pour la valider.