Exposition de réseaux de neurones à des signaux de téléphonie mobile de type GSM
Auteur / Autrice : | Daniela Moretti |
Direction : | Noëlle Lewis, André Garenne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Electronique |
Date : | Soutenance le 01/10/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de l'intégration du matériau au système (Talence, Gironde) - Laboratoire de l'intégration du matériau au système / IMS |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Edeline |
Examinateurs / Examinatrices : Ferdinando Bersani, Philippe Lévêque, Bernard Veyret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michela Chiappalone, Rodney Philip O'Connor |
Mots clés
Résumé
Le système nerveux central est la cible la plus probable d'effets biologiques dûs à l'exposition aux radiofréquences (RF) de la téléphonie mobile. Plusieurs études sur l’EEG (électroencéphalogramme) ont montré des variations dans le spectre de la bande alpha pendant et / ou après l'exposition aux radiofréquences, avec les yeux fermés ou pendant le sommeil. Dans ce contexte, l'observation de l'activité électrique spontanée des réseaux neuronaux sous exposition aux radiofréquences représente un outil efficace pour détecter de possibles effets des RF de faible niveau sur le système nerveux. Dans ce travail de thèse, nous avons développé un dispositif expérimental dédié à l'exposition dans la gamme des GHz de réseaux neuronaux et permettant simultanément l’enregistrement de l'activité électrique des neurones. Une cellule électromagnétique transversale (TEM) a été utilisée afin d'exposer les réseaux neuronaux aux signaux GSM-1800 à un niveau de DAS de 3,2 W / kg. L'enregistrement de l'activité électrique neuronale et la détection en termes de spikes et bursts sous exposition ont été réalisées à l'aide de réseaux de micro-électrodes (MEAs). Ce travail démontre la faisabilité de l’étude (culture de réseaux de neurones primaires, enregistrement de l'activité électrique et analyse des signaux obtenus sous exposition aux radiofréquences) et expose des résultats préliminaires. Dans l'expérience principale (16 cultures), il y avait une diminution réversible de 30% du taux moyen de spikes (MFR) et de bursts (BR) pendant les 3 min d’exposition aux RF. Des expériences supplémentaires sont nécessaires pour mieux caractériser cet effet, notamment en termes d'élévation de la température au niveau microscopique.