Effets mécaniques de la lumière sur des particules anisotropes micrométriques et dynamique du mouillage à l’interface eau-air
Auteur / Autrice : | Besira Mihiretie |
Direction : | Bernard Pouligny, Jean-Christophe Loudet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lasers, matière et nanosciences |
Date : | Soutenance le 05/07/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Paul Pascal (Pessac ; 1963-....) - Centre de recherches Paul Pascal / CRPP |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Nallet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Galaup, Philippe Richetti, Arjun G. Yodh | |
Rapporteur / Rapporteuse : Simon Hanna, Kuan Fang Ren |
Mots clés
Résumé
Nous présentons une série d’expériences sur des particules micrométriques de polystyrène de formes ellipsoïdales. Les rapports d’aspects (k) des particules sont variables, de 0.2 à 8 environ. Ces ellipsoïdes sont manipulés dans l’eau par faisceau laser modérément focalisé. On observe la lévitation et l’équilibre dynamique de chaque particule, dans le volume et au contact d’une interface, solide-liquide ou liquide-liquide. Dans une première partie, nous montrons que des particules de k modéré sont piégées radialement. Par contre, les ellipsoïdes allongés (k>3) ou aplatis (k<0.3) ne peuvent pas être immobilisés. Ces particules « dansent » autour du faisceau, dans un mouvement permanent associant translation et rotation. Les mouvements sont périodiques, ou irréguliers (chaotiques) selon les caractéristiques de la particule et du faisceau. Un modèle en 2d est proposé qui permet de comprendre l’origine des oscillations. La seconde partie est une application de la lévitation optique pour une étude de la transition mouillage total-mouillage partiel des particules à l’interface eau-air. Nous montrons que la dynamique de la transition ne dépend pratiquement pas de la forme de particule, et qu’elle est déterminée par le mécanisme d’accrochage-décrochage de la ligne de contact.