L’élève accompli. Les innovations scolaires menées à Vanves par le Dr Max Fourestier (1950-1973).
Auteur / Autrice : | Sébastien Laffage-Cosnier |
Direction : | Christian Vivier, Jean-François Loudcher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport |
Date : | Soutenance le 05/12/2013 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Bancel |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Vivier, Jean-François Loudcher, Nicolas Bancel, Luc Robène, Jean Saint-Martin, Michaël Attali, Teresa González Aja | |
Rapporteur / Rapporteuse : Luc Robène, Jean Saint-Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les expériences scolaires menées à Vanves par le Docteur Max Fourestier sont un « lieu de mémoire » de l’histoire de l’éducation physique et sportive du milieu du XXe siècle. Ancré dans Les Trente Glorieuses, ce travail heuristique vise à décrire la place et le rôle des pratiques corporelles au sein des diverses expérimentations (mi-temps pédagogique et sportif, classe de neige, classe de sieste, classe de forêt ou encore tiers-temps pédagogique) conçues à l’école Gambetta et, plus généralement, dans les établissements scolaires vanvéens. Croisant des sources variées et originales, l’étude révèle que le processus inhérent à la renommée de l’œuvre de Max Fourestier tient à quatre facteurs complémentaires. Premièrement, le succès de ces idées novatrices est dû à la personnalité et au parcours de vie de leur créateur, doté d’une aura scientifique. Deuxièmement, Max Fourestier fédère des acteurs locaux et s’appuie sur l’identité de la ville de Vanves qui possède des spécificités politiques, éducatives, médicales et sociales. Troisièmement, le médecin scolaire utilise les réseaux, les structures sociales et les échanges interpersonnels pour convaincre, légitimer et diffuser son projet d’école idéale. Enfin, Max Fourestier s’attache à promouvoir son modèle en tirant profit de la modernité et de la force des médias. Ce travail articule majoritairement ces quatre logiques explicatives pour comprendre la naissance de ces innovations scolaires d’envergure internationale en 1950, leur développement entre 1951 et 1967 et enfin leur déclin à partir de 1968