Savoir être qu'est-ce à dire ? : du métier d'homme d'''Emile'' de J.-J. Rousseau au savoir-être des apprenants d'aujourd'hui
Auteur / Autrice : | Véronique Dagues |
Direction : | Patrick Anderson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 26/11/2013 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) - Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique, Discours [Besançon] |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Maurer |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Anderson, Bruno Maurer, Jacques Berchtold, François Migeot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bruno Maurer, Jacques Berchtold |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Si les propositions proprement révolutionnaires de l’apprendre comme de l’enseigner de J.-J. Rousseau au XVIIIe siècle ont pu alimenter toute la pensée de l’éducation pendant près de deux siècles, se seraient-elles effondrées au milieu du XXe siècle avec l’arrivée des Approches communicatives, Perspective actionnelle et Cadre européen commun de références pour les langues dans leur prolongement ? Ou bien, ces nouveaux modèles d’apprentissage rejouent-ils Emile ou de l’éducation ? Se pourrait-il que cette fiction nous informe du continuum et de la rupture avec la Tradition éducative occidentale depuis Platon ? car si Emile annonce l’apprenant d’aujourd’hui, ils se séparent radicalement quant à leur « destination » (Kant). Il est en effet des conditions pour que le métier d’homme, se transforme en savoir-être.De son côté, l’Essai sur l’origine des langues rousseauiste pose une question qui, même sondée par la linguistique, reste toujours en suspens. Le langage des hommes leur servirait-il à exprimer leurs besoins et leurs pensées ? Rousseau n’y croit pas, Saussure non plus, d’aucuns (Lacan pour principal) avance même que la langue sert à tout autre chose qu’à la communication, et d’autres, écrivains et poètes, lui font dire des choses insoupçonnées qu’on reconnaît cependant. Serait-elle néanmoins réductible à un savoir-faire par tout le monde ?A vouloir vite tourner les pages de l’histoire, la didactique (DLE et FLE notamment) se prive d’un illustre ancêtre qui pourtant voyait loin. Cette étude se propose d’y retourner.