Thèse soutenue

Dynamiques socio-spatiales et modes d'habiter des espaces urbains : comparaison de Besançon, Mulhouse et Strasbourg

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Auteur / Autrice : Kawtar Najib
Direction : Pierre FrankhauserAnne Griffond-Boitier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 19/09/2013
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Théoriser et modéliser pour aménager (THEMA) (Besançon) - Théoriser et modéliser pour aménager
Jury : Président / Présidente : Dominique Mignot
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Frankhauser, Anne Griffond-Boitier, Dominique Mignot, Thierry Ramadier, Catherine Rhein
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Ramadier, Catherine Rhein

Résumé

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La répartition spatiale des fonctions et des populations urbaines n’est pas due au hasard, elle peutmettre en évidence des inégalités qui interrogent nos sociétés démocratiques fondées avant tout sur leprincipe d’égalité. Celui-ci s’appuie sur les relations entre le « social » et le « spatial » qui consistentprincipalement à explorer les inégalités sociales dans les espaces urbains et ce qui est ressenti commeune injustice par les individus. Pour saisir ces dynamiques socio-spatiales, nous focalisons notrerecherche sur l’histoire urbaine de Besançon, Mulhouse et Strasbourg ainsi que sur les rapports entreles habitants et leur environnement résidentiel. À l’aide des grandes bases de données géo-localiséesde l’INSEE, nous étudions la distribution spatiale des ménages ainsi que son évolution sur une périodede près de vingt années (de 1990 à 2007). Par ailleurs, nous cherchons à observer les différents modesd’habiter des Bisontins, c’est-à-dire leurs stratégies résidentielles ainsi que leurs pratiques etreprésentations spatiales à l’aide d’enquêtes de terrain. Cette thèse s’appuie donc sur une doubleapproche : l’une macroscopique, historique et quantitative et l’autre microscopique et qualitative. Elleprésente finalement les structures socio-spatiales des zones d’étude et les trajectoires des quartiers(plus précisément des IRIS) afin de montrer les diverses tendances d’évolution (gentrification,paupérisation…) dans une optique comparative. Des facteurs d’évolution spécifiques apparaissentégalement en lien avec la localisation des villes d’étude ainsi qu’avec leurs fonctions urbaines etsociales, leur organisation interne et leur taille. Les enquêtes révèlent, pour leur part, plusieurs règlescomportementales qu’il s’agit de comparer compte tenu de la diversité sociale des quartiers. Cesinformations collectées à partir d’enquêtes sont plus subjectives, mais elles complètent les données desrecensements et leur donnent du sens. Au final, elles montrent que l’appartenance à un groupe sociospatialene détermine pas systématiquement les comportements résidentiels.